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En savoir plus sur la Corse et Bastia…

Malgré quelques occupations furtives depuis l’époque néolithique jusqu’au XIIIème siècle en passant par les Romains, Bastia prend véritablement naissance en 1378 avec la décision du Gouverneur génois Leonello LOMELLINO d’abandonner son château fort des gouverneurs situé à Biguglia, à quelques kilomètres de la future ville de Bastia, pour construire un nouveau donjon stratégiquement plus sûr au sommet du promontoire rocheux qui domine le vieux port. En 1480, les remparts sont terminés, en 1530, le palais est achevé.
Durant le XVIème et le XVIIIème siècle la haute ville s’organise suivant le plan en damier des villes génoises. Bastia, capitale du gouvernement de l’île devient alors le symbole, pour les Corses, de la tyrannie génoise.
Durant le XVIIIème siècle une période de troubles n’empêchent pas la cité de s’agrandir et de prospérer. A l’arrivée des Français, la ville compte alors huit quartiers et la population civile est de 8 000 âmes. En 1811, Bastia perd son privilège de capitale au profit d’Ajaccio mais son activité économique continue à s’accroître.
Tout le XIXème siècle verra la ville s’embellir et se développer. Un palais de justice et un théâtre sont édifiés sous le Second Empire, la Place Saint Nicolas et les quartiers de la gare seront terminés à la fin de ce siècle.
Malheureusement la seconde guerre mondiale n’épargne pas Bastia et un bombardement américain, en 1943, détruit certains quartiers de la ville à 80 %. Relevée de ses ruines, la cité continue son expansion vers le sud et le nord. Elle est aujourd’hui le siège de la préfecture de la Haute-Corse et la métropole économique de la Région.
Avec ses 45 000 habitants, son musée d’ethnographie, son théâtre, sa riche bibliothèque, son vénérable vieux port, ses nombreux édifices civils et ses oratoires baroques, Bastia est l’un des fleurons du tourisme corse.

Une montagne dans la mer méditerrannée

La Corse est une montagne dans la mer. Elle présente une grande variété de paysages morphologiques. Avec 8 722 Km² de superficie, elle est la troisième grande île de la Méditerranée occidentale après la Sicile (25 000 Km²) et la Sardaigne (24 000 Km²). Elle affiche une longueur maximale de 183 km pour 85 Km en largeur. Plus proche du continent italien (90 Km) que des côtes françaises (170 Km), seuls 12 Km la sépare de la Sardaigne.

La Corse occidentale

C’est la plus grande région de Corse, allant de l’île Rousse à Solenzara environ et incluant le centre, la Balagne et le Sud. En majorité granitique, elle correspond à la Corse Cristalline.
Elle porte les plus hauts sommets de l’île dont beaucoup dépassent les 2 000 mètres : Monte Cintu, 2 710 m ; Monte Rotondu, 2 622 m ; Monte d’Oru, 2 389 m ; Monte Renosu, 2 352 m ; Monte Incudine, 2 136 m. Cette épine dorsale correspond à la dénomination historique ancienne de l’Au-Delà-des-Monts (en Corse, « Pumonti »).

La Corse orientale

Essentiellement composée de schistes, elle est moins accidentée que la Corse Occidentale, et culmine au San Petrone en Castagniccia avec 1 767 m.
Elle correspond à la dénomination historique ancienne de l’En-Decà-des-Monts (en Corse, « Cismonte ») et est composée de trois secteurs :

  • Le Cap Corse : étroite péninsule d’une quarantaine de kilomètres qui pointe au nord vers le golfe de Gênes. Les communications y sont faciles grâce à la route du littoral et les deux routes qui relient la côte Est à la côte Ouest. La mer reste la principale ressource de cette région. Les pentes furent transformées en terrasses par l’homme et aujourd’hui abandonnées au maquis. On constate malgré tout encore des vergers autour des villages et la viticulture continue.
  • La Castagniccia : délimitée au nord par le Golo, au sud par le Tavignano ; elle présente de nombreux monts entaillés par les torrents en plusieurs vallées. Sa richesse depuis le 16ème siècle est le châtaignier. C’est un secteur composé d’une multitude de petits villages aujourd’hui désertés.
  • La Plaine orientale : terrain sédimentaire enrichi par les alluvions des torrents et des fleuves descendus des hauteurs de la Castagniccia. La plaine Orientale offre un paysage de collines, de plaines littorales et de plateaux : au nord on distingue la plaine de Bastia dominée par la Casinca, et au sud la plaine d’Aléria. Ce secteur est très favorable à l’agriculture depuis son assainissement en 1944 par les Américains (éradication de la malaria), elle accueille aujourd’hui des exploitations agricoles intensives (agrumes et vigne), mais aussi une exploitation du tourisme balnéaire connaissant depuis les années 80 une forte progression.

Le Sillon Central

Entre la Corse schisteuse et la Corse granitique se trouve une dépression qui part de l’embouchure du Reginu au nord-ouest et se termine à la Solenzara au sud-est. Son altitude ne dépasse jamais les 600 m. Elle lie profondément les deux Corses montagneuses, servant de point de rencontre, et de voie de communication privilégiée. Sur le parcours du Fium’orbu par exemple, le contact entre la Corse granitique et la Corse schisteuse se fait au niveau du Sampolo, à la limite des défilés de Strette et de l’Inzecca. Il faut enfin mentionner deux enclaves calcaires de petites dimensions : celle de Saint Florent, au nord-ouest, et surtout celle de Bonifacio, au sud, qui tombe face à la Sardaigne en de somptueuses falaises.